Qu’est-ce qui peut se passer, si la Grèce sort de l’euro ? Au moment où la Grèce quitte l’euro tous les euros-grecs seront obligatoirement échangés contre la nouvelle monnaie (les nouvelles drachmes). La nouvelle monnaie ne pourrait pas  être mise à la disposition immédiate du public.  On  tamponnerait des euro-certificats avant de rendre les distributeurs automatiques de billets en état de distribuer de la monnaie nouvelle. A ce moment  là les drachmes seraient échangées avec l’euro-papier (les euro certificats), distribué au cours du change d’un à un. S’ils sont négociés  au marché, ils perdraient naturellement immédiatement de la valeur – peut-être, un tiers, peut-être même beaucoup plus.

Celles et ceux qui disposent des Euros non tamponnés, des euros anciens qu’ils détenaient avant le changement monétaire, sous le matelas, ils pourraient les échanger au marché noir et enregistrer un bénéfice. Le gouvernement grec aurait  encore quelques autres options:

1) Il peut d’abord, comme l’a fait Chypre,  contrôler  les flux des capitaux vers  l’Etranger.

2) Il peut introduire une monnaie parallèle, qui jouirait du cours légal c’est à dire de la circulation légale seulement à l’intérieur du pays. Cette monnaie parallèle  pourrait servir à payer, par exemple, les retraites(rentes) ou les salaires des fonctionnaires. L’Etat pourrait contraindre les entreprises d’accepter cette monnaie parallèle comme seul moyen de paiement.

En cas d’une sortie de la grèce de la zone euro, la dette publique resterait valable en termes nominales. La Grèce ne la servirait plus, ou dans le meilleur des cas elle la servirait seulement en nouvelle monnaie, qu’elle pourrait imprimer infiniment. Dans ce cas là, la perte pour l’Allemagne, s’élèverait à 80 milliards d’euros. Dans cette situation  les clients de banque dans d’autres pays surtout au sud de l’Europe, en Espagne et au Portugal essaieront de mettre en sécurité leur argent. Pour le Portugais, un transfert des économies d’épargne à Luxembourg est une transaction sûre. Elle ne coûte rien, et elle protège les épargnant-es d’un échange éventuel obligatoire de l’euro dans d’autres formes monétaires nationales, adoptées éventuellement. C’est le début de la méfiance contre l’euro. La fuite de capital est une forme de l’assurance gratuite.

Les flux d’argent du Portugal et de l’Espagne entraîneront d’autres mesures d’urgence de la part de la banque centrale européenne. Alors, pour venir en aide de leur système bancaire,  on permettra  à ces pays d’obtenir des crédits de nécessité auprès de leur banque d’émission nationale. Les soldes dites Target 2  continueront ainsi à monter pour l’Allemagne.  Il s’agit d’une technique de compensation faite dans le système de paiement inter européen, qui tant que la zone euro reste un système cohérent et les pays marchent ensemble, ne coûte pas beaucoup et elle engage des montants  peu importants. Par contre si le système de la zone euro se brise, l’Allemagne se trouverait avoir des exigences qui variraient entre un demi et un billion d’euro. Alors, l’argent part également.

Si ce mouvement s’arrête avant que l’Italie tombe, est difficile à dire. Les Italiens peuvent aussi envoyer leurs fortunes liquides à l’Etranger, ce qui est  complètement légal et libre de tout risque. La dette italienne est aussi insoutenable que celle des autres pays endettés de l’Europe. Et la raison de cette insoutenabilité ne relève  pas du montant de la dette, mais plutôt de la performance de l’économie italienne. Là il n’y a depuis quinze ans aucune croissance de productivité. L’Italie ne peut exister dans la zone euro que  seulement si  cette situation va changer.

La zone euro pourrait survivre sans difficulté d’une sortie de la Grèce. Mais s’il y a de la réaction en chaîne un choc systémique, alors l’euro  serait très vite fini, surtout si l’Italie se trouvée dans la contrainte de partir.  Alors là le coût systémique en Europe serait tellement immense que même l’Allemagne, ne pourrait pas assumer les pertes.

Et tout ça n’est seulement que les effets directs. A un défaut de paiement grec, des dérivés de crédit les fameux CDS c’est à dire des assurances contre les défauts de paiement,  deviendraient payables, Dans ce cas, il y aurait  des  de paiements de ces certificats de la part des banques qui les ont émis.  Celles ci supporteraient les pertes soudaines et devraient se recapitaliser de manière urgente. Opération qui ne pourrait pas réussir à tout le monde.Méfiez-vous donc  de tous ceux qui minimisent une sortie de la Grèce de la zone euro. Ces gens soit ils ne comprennent pas ce qui se passe soit, ils trompent le public. Nous risquons de faire éclater la « Grande mère  »  de toutes les crises financières.

Nikos Romanos derrière les barreaux de l'hôpital

Nikos Romanos derrière les barreaux de l’hôpital

Nikos Romanos l’anarchiste, le prisonnier politique et gréviste de faim depuis le 10 novembre, n’a pas mis sa vie en danger pour ses idées. Sa grève de faim n’a pas pour objet tel ou tel programme politique pour la sortie du pays de la crise. Elle n’a pas pour objet un programme politique qui rentre dans le système d’économie du monde actuel. Il a mis sa vie en danger pour défendre ses valeurs. Car pour lui une vie sans valeurs, comme la dignité par exemple, n’a plus de sens. L’Etat grec lui a privé sa liberté par suite d’une tentative de vol contre une banque, qu’il commise sans risquer la vie de personne. En même temps toute une classe politique vole littéralement les retraites,  les salaires et la vie de gens qui n’ont rien profiter des emprunts que les gouvernements ont contractés par le passé, et qu’ils doivent payer actuellement suivant le plan d’austérité qui a plongé le pays dans le chaos. L’Etat grec à l’occasion de la demande de Romanos à suivre ses cours universitaires, cherche à faire passer une loi qui restreint encore plus les droits des prisonniers en général. Ce projet de loi aura pour objet la mise en place des moyens électroniques qui remplaceront  la présence physique des détenu-es pendant même les procédures judiciaires. C’est ce qui permettra aux autorités judiciaires de ne pas autoriser les présences physiques des accusé-es ou de condamné-es au Tribunal lors de leurs procès. Cette nouvelle pratique intelligente coûtera  certainement moins cher à l’Etat qui pourra être fier des économies réalisés dans le budget du ministère de la (in)justice. Et c’est exactement contre cette loi que la lutte de Romanos et de ses camarades grévistes de faim solidaires, prend tout son sens. C’est exactement là où son affaire devient aussi une question politique qui concerne la société.

Selon le système judiciaire du pays, tout prisonnier-ère ou détenu-e a le droit d’accès à l’éducation au même titre qu’un étudiant libre. C’est un principe fondamentale de l’égalité devant les institutions qui se trouve à l’origine même de la fondation de ce petit nouveau Etat.  Dans des démocraties occidentales que l’on admire tellement en Grèce et on cite aussi souvent ses mérites,  la privation de la liberté correspond à la dette que la personne doit payer à la société pour se racheter de l’erreur qu’il a fait, selon un système de définition et de classification des actes jugées par la société comme portant atteinte à des fondements de la civilisation. Et c’est déjà une dette très lourde. Après la révolution française qui a inspiré la plupart, sinon toutes les Constitutions des Etats Nations modernes, les bases fondamentales, les valeurs  de notre démocratie occidentale sont la liberté dans l’activité politique et économique, l’égalité devant les institutions et la fraternité qui garanti un minimum de cohésion et assure la paix sociale. Les principes qu’un Etat de droit moderne doit absolument protéger et défendre sont : la vie, l’honneur et la propriété.  

Dans le cas de l’affaire Romanos  le droit d’accès à l’éducation, droit que si obstinément l’Etat lui refuse,  rentre dans le procédure de réinsertion sociale  prévue aussi par la législation, afin d’aider les prisonnier-ères à construire une vie à peu près normale après avoir accompli leur peine. Les restrictions et les attaques contre les droits fondamentaux, les droits humains du prisonnier-ère, ce n’est que de la pure vengeance. Une vengeance gratuite de l’Etat contre ce que représente le prisonnier, contre son identité politique, contre son capital symbolique. Une vengeance qui ne correspond pas à une société civile, mais qui nous réduit à l’état sauvage et à son instrumentalisation au profit d’une partie de la population contre les autres: Il ne faut pas nous échapper que l’intransigeance absurde de l’Etat, se dirige aussi, sinon surtout, contre le monde du travail. Et c’est là où la lutte de Nikos Romanos et de ses camarades rencontre celle du mouvement social. Le message qui cherche à passer le gouvernement, aussi bien aux créanciers qu’à la société, est très clair. Et ce n’est autre que l’Etat est fort et capable de s’imposer à la société civile, sans se laisser influencé par les citoyen-nes ou les syndicats. Si c’est donc de retourner à l’état sauvage pour le profit de qui que se soit, alors pourquoi avoir des institutions? pourquoi avoir un parlement, surtout le parlement actuel, pourquoi avoir un Etat?

Niko Romanos, t’as déjà gagné pour avoir démontrer à tes frais et dépens, et  monde entier à combien c’est ridicule cette démocratie.Une démocratie mutilée qui n’existe que pour servir les intérêts des élites, qui à l’heure actuelle se trouvent dans le club des créanciers.
On veut que tu vives!

Vive Nikos Romanos, on a besoin de toi, vive!

Vive ta liberté et vive ton anarchie!

Μεταφραση
Ο Νικος Ρωμανος, ο αναρχικός, ο πολιτικός κρατούμενος, ο απεργος πείνας απο τις 10 νοεμβρη,
δεν έθεσε τη ζωη του σε κίνδυνο για τις ιδέες του. Η απεργία πείνας δεν έχει έχει επίδικο το ένα ή το άλλο καθεστωτικό πολιτικό πρόγραμμα για έξοδο απο τη κρίση. Εθεσε τη ζωη του σε κίνδυνο για να υπερασπιστεί τις αξίες του. Και για το Ρωμανό μια ζωη χωρίς αξίες, όπως αυτή της αξιοπρέπειας για παράδειγμα, δεν έχει νόημα. Το ελληνικο κράτος του στέρησε την ελευθερία του ύστερα απο μια απόπειρα ληστείας σε τράπεζα. Το ελληνικο κράτος με ευκαιρία το αίτημα του ρωμανού να παρακολουθεί τα μαθηματα του στο πανεπιστήμιο, προσπαθεί να περάσει νόμο που περιορίζει ακόμα περισσότερο τα δικαιώματα των κρατουμενων γενικώς. Το συγκεκριμένο νομικό μέτρο θα επιτρέπει τη χρήση ηλεκτρονικών μέσων που θα αντικαθιστούν τη φυσική παρουσία των κρατουμένων. Ακόμα και κατα τη διάρκεια της δικαστικής διαδικασίας. Κάτι που θα επιτρέπει στις δικαστικές αρχές να απαγορεύουν τις φυσικές παρουσιες των κατηγορουμενων και των καταδικασμένων στα δικαστηρία, όταν δικαζονται οι υποθέσεις τους. Αυτη η πρακτική κοστίζει σίγουρα λιγότερο στο κράτος. Και εναντίον αυτου ακριβώς του μέτρου, είναι που στρέφεται ο αγωνας του Νικου κ εκεί εδράζεται όλο του το νόημα. Σε αυτο ακριβως το σημείο η υπόθεση του γίνεται πολιτική και αφορά όλους τους κρατουμενους/ες. Με βάση το δικαστικό σύστημα της χωρας κάθε κρατουμενος/η έχει δικαίωμα στη μόρφωση, όπως ακριβως και ένας ελευθερος/η φοιτητής και φοιτήτρια. Είναι κάτι που θα τον βοηθήσει να οικοδομήσει μια περίπου φυσιολογική ζωή μετά την έκτιση της ποινής του. Στις δυτικές δημοκρατίες η στέρηση της ελευθερίας αντιστοιχεί στο χρέος εκείνο που το άτομο πρέπει να πληρώσει στη κοινωνία. Και είναι ήδη ένα χρέος πολύ βαρύ. Οι περιορισμοί και οι επιθέσεις ενάντια στα θεμειώδη δικαιώματα, τα ανθρώπινα δικαιώματα των κρατουμένων, δεν είναι παρα εκδίκηση. Μια εκδίκηση του κράτους ενάντια σε ότι αντιπροσωπευει ο κρατουμενος/η, έναντια στη πολιτική του/της ταυτότητα. Μια εκδίκηση όμως που δεν αντιστοιχεί σε μια πολιτισμένη κοινωνία, αλλά μας γυρνά στη βαρβαρότητα. Κι ακόμα περισσότερο μας γυρνά στην εργαλειοποίηση αυτής της βαρβαρότητας προς όφελος μιας μερίδας του πληθυσμού εναντιον των άλλων. Δεν πρέπει να μας διαφευγει ότι η απιστευτη αδιαλλαξία τους κράτους κατεθύνεται επισης, αν όχι πρώτιστως, ενάντια στο κόσμο της εργασίας. Και σε αυτο ακριβως το σημείο ο αγώνας του Νικου Ρωμανού συναντά αυτόν του κοινωνικού κινήματος. Το μήνυμα που θέλει να περάσει η κυβέρνηση τοσο στους δανειστές όσο και στη κοινωνία είναι ότι το κράτος είναι δυνατό. Είναι ικανο να επιβληθεί στη κοινωνία χωρίς να επηρρεάζεται απο το κόσμο ή τους εργαζόμενους/ες. Αν είναι λοιπόν να επιστρέψουμε στη βαρβαρότητα προς όφελος του οποιοδήποτε, τότε γιατί έχουμε τους θεσμους; γιατι έχουμε το κοινοβουλιο; ειδικά το συγκεκριμένο κοινβουλιο; γιατί έχουμε το κράτος;
Νικό Ρωμανέ έχεις ήδη νικήσει γιατι έδειξες σε όλο το κόσμο με δικό σου τίμημα, τη γελοιότητα της δημοκρατίας τους. Μια δημοκρατία που δεν υπάρχει παρα για να εξυπηρετεί τα συμφεροντα των elit, που στη συγκεκριμένη συγκυρία είναι αυτα των δανειστών.
Θέλουμε να ζήσεις!
Νικο Ρωμανέ σε χρειαζόμαστε ζήσε!
Ζήτω η λευτεριά σου και ζήτω η αναρχία σου!

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Il est temps de déchirer le voile devant lequel les dirigeants européens ont expliqué au monde l’effort qu’ils avaient arraché au secteur privé (banques, compagnies d’assurances, hedge funds). Il n’y a rien de faux dans ce qu’ils ont dit, mais maintenant que nous avons les détails de cet accord, il est peut être utile de regarder de plus près ce qu’il signifie et quel est son impact sur la dette de la Grèce.

L’annonce de l’International Swaps and Derivatives Association de ne pas considerer cete situation comme generatrice d’une obligation de paiment par les institutions qui ont emis les CDS est logique. En effet, les CDS ne jouent que lorsque l’emetteur est en defaut de paiement ou toute autre forme de faillite. C’est une sorte de garantie « tout ou rien ». Si l’accord est confirme d’ici le 8 mars avec le secteur prive dans les termes prevus, les obligataires savent pertinemment bien qu’ils ne pourront pas faire appel aux 3,27 milliards d’euros de CDS emis. Dans le cas inverse, le  defaut de la Grece sera pronionce et les CDS seront actionnes. Le titre du Monde peut preter a confusion. l’ISDA ne dit pas qu’il n’y aura pas matiere a paiement des CDS, elle dit que les conditions ne sont pas remplies maintenant. L’avenir reste incertain a ce niveau. (addition du 1er mars)

  • Il s’agit comme prévu, d’un échange d’obligations. Le secteur privé va recevoir, en échange des obligations présentées,  31,5% du nominal en nouvelles obligations. Ainsi, si, comme estimé par les annonces européennes, le secteur privé présente 200 milliards d’obligations souveraines grecques, l’émission d’obligations nouvelles sera de 63 milliards d’euros. La dette grecque ne diminue pas. Il s’agit donc d’une diminution de la dette de 137 milliards d’euros.
  • Le Fonds Européen de Stabilité Financière y ajoutera 15% sous forme d’obligations à deux ans auxquels s’ajouteront les intérêts courus sur les obligations. Ces montants constitueront une dette de la Grèce vis-à-vis du FESF ce qui nous ramene à 107 milliards.
  • Un titre du meme montant nominal base sur la croissance du PNB grec, qui n’est pas valorisé dans l’accord, mais pourrait acquérir de la valeur au fil du temps et de la reprise économiques de la Grèce.
  • Le Fonds Européen de Stabilité Européenne prête 130 milliards d’euros qui font l’objet d’une procédure d’approbation des divers Parlements nationaux couvriront les échanges du secteur public et les besoins futurs de la Grèce, et constituent incontestablement de la dette.
  • Au total, avec 330 milliards d’euros au maximum, presque la totalité de la dette grecque (380 milliards d’euros) se trouve refinancée. C’est un record.

Les obligations émises ne valent cependant pas leur montant nominal.

Les obligations qui seront émises en échange auront les caractéristiques suivantes :

  • La durée sera de trente ans, ce qui est totalement inaccessible aux pays europeens autres que l’Allemagne.
  • Le taux d’intérêt sera de 2% et augmentera au fur et a mesure du temps pour atteindre 4,3%, très en dessous des taux présents pour le risqué grec.
  • Le remboursement de la dette commencera dans dix ans, ce qui diminue le besoin de refinancement au cours des années.

Ce sont des avantages non négligeables pour la gestion future de la dette grecque dont les charges en intérêt et les remboursements se trouveront drastiquement diminués.

Si l’on tente de déterminer l’hypothétique valeur de marché de ces obligations, il est évident que leur valeur nominale, qui sera actée dans les livres des banques, sera plus basse. En effet, les obligations à 10 ans de la Grèce se traitent sur la marché à un niveau équivalent à un rendement de 34,3%. Toutefois, une fois les obligations échangées, les rendements devraient substantiellement s’améliorer. Il est prématuré de tenter d’estimer leur valeur réelle. Il en est de meme des titres liés à la croissance du PNB de la Grèce.

Si cette restructuration massive se met en place –et au moins 90% des obligations concernées sont échangées- l’endettement de 160% du PNB passerait à 120% en 2020! A ce moment là, les nouvelles obligations vont probablement voir leur cours s’améliorer, et dans trente ans, les institutions qui auront souscrit à cet emprunt pourraient ne jamais perdre. Cela n’enlève rien au sacrifice présent qu’elles acceptent, mais le met en perspective.

Entre temps, le “défaut sélectif” de la nouvelle baisse de notation de la Grècepar Standard & Poor’s interdit à la Banque Centrale Européenne de prendre les obligations grecques en gage de prêts aux banques. Par contre, elle échangera ses 50 milliards d’euros d’obligations grecques contre de nouvelles obligations d’un montant identique mais aura un rang plus élevé que le secteur privé. Cela lui offre une immunité dont on reparlera encore.

 

Pour éviter que le Gouvernement grec n’utilise sa menace de bloquer le remboursement d’obligations, les obligations nouvelles seront soumises aux Lois et Tribunaux de Sa Très Gracieuse Majesté Britannique, et non à la loi et aux tribunaux helléniques

Et dire que ce gâchis aurait pu etre évité si les dirigeants politiques de l’Europe avaient agi avec rapidité et détermination. Il aura fallu deux ans pour en arriver a cette extremité ! Cet attentisme a un prix de plus de 100 milliards d’euros.

Georges Ugeux est banquier d’affaires

Cet article a été publié dans le monde du 29/02/2012

Voici la traduction en français du texte de la pétition à signer
Le gouvernement grec sous la pression du FMI et de la troika décide de vendre le 40% de la compagnie des eaux de Salonique. Pendant les cinq dernières années cette compagnie avait réalisé de profit de plus de 70 millions d’euros sans aucune subvention d’Etat ni de dette. Cette compagnie est mis en vente pour un prix inférieur de ses profits
Partout en Europe et dans le monde les villes se retournent

Κι όμως, ύστερα από δεκαετίες ιδιωτικοποίησης της ύδρευσης, οι πόλεις στην Ευρώπη και σε όλο τον κόσμο εγκαταλείπουν την ιδιωτική διαχείριση διότι το νερό είναι κοινωνικό αγαθό και όχι εμπόρευμα. Διότι, η ποιότητα του νερού χειροτέρευσε ενώ τα τιμολόγια αυξήθηκαν δραματικά παντού, όπου ιδιωτικοποιήθηκε το νερό. « Κίνηση 136 »

Petition:
Οι παρακάτω υπογράφοντες, ανταποκρινόμενοι στο κάλεσμα της « Κίνησης 136 » καλούμε την Ελληνική κυβέρνηση να μην προχωρήσει στην ιδιωτικοποίηση του νερού της Θεσσαλονίκης και συγκεκριμένα, να μην πουληθεί η διαχείριση και το 40% της ΕΥΑΘ σε ιδιωτική εταιρεία.

Cet appel est une Campagne  de «résistance active» lancée en août 2010 et soutenue par des députés, des activistes de gauche, des universitaires, des écrivains et des personnalités de gauche.

Tony Benn, personnalité historique de la gauche lance son appelle à  » la révolte contre « les plans d’austérité du gouvernement grec et les réductions budgétaires les plus sauvages depuis les années 1930 ».

Dans une campagne soutenue par les députés surtout de gauche, des universitaires, des écrivains et des personnalités publiques, et lancée le 4 août 2010 par le site du guardian http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2010/aug/04/time-to-organise-resistance-now l’ancien ministre socialiste de 85 ans appelle à un « vaste mouvement de résistance active » contre  le gouvernement et de coupes budgétaires.

Soutenu par 73 autres militants, y compris Jeremy Corbyn MP, auteur Iain Banks, le comédien Arthur Smith, et le réalisateur Ken Loach, Benn lance un appel à rejoindre le combat contre le «vandalisme malveillant» d’un «gouvernement de millionnaires » contre le peuple.

Les réductions proposées ne feront que « ruiner la vie de millions en dévastant nos emplois, les salaires, les pensions, l’éducation, les transports, les services postaux et d’autres », écrit-il sur Le commentaire est libre.

« Le gouvernement affirme que les coupures sont inévitables parce que  l’Etat a été trop généreux. Cela n’a aucun sens. Les gens ordinaires sont obligés de payer la débauche des banquiers », soutient-il.

« Les coupures de  11 milliards £ dans les dépenses d’Etat, l’augmentation de la TVA à 20% et des réductions de 25% dans tous les ministères du gouvernement touchent les plus vulnérables – les personnes handicapées, les parents isolés, ces sur les allocations logement, les noirs et les autres communautés ethniques minoritaires, les étudiants, les travailleurs migrants, les LGBT les gens et les retraités.

« Les femmes sont forcées à supporter 75% de la charge. Les plus pauvres seront touchés six fois plus dur que les plus riches. Des documents internes du Trésor évaluent à 1,3 millions environs les pertes d’emplois dans les secteurs public et privé.

« Nous rejetons cet acte de vandalisme et nous sommes résolus de faire campagne pour une alternative radicale, avec la même détermination que celle des syndicats et des mouvements sociaux en Grèce et dans d’autres pays européens.

« Un budget alternative serait de placer les banques sous contrôle démocratique et augmenter les recettes d’Etat en augmentant l’impôt pour les riches, combattre l’évasion fiscales, en proclamant le retrait des troupes d’Afghanistan, l’abolition du nucléaire

Le groupe d’action propose une coordination nationale de coalition de la résistance à organiser des réunions et des manifestations.

Benn continue:. « Ce gouvernement de millionnaires dit:« dans cette situation nous y sommes tous ensemble »et« il n’y a pas d’alternative ».Mais, pour les riches, l’impôt des sociétés est supprimé, le prélèvement bancaire est une bouchée de pain, et les salaires supérieurs et les primes ont déjà été restaurés à des niveaux qu’ils avaient avant la crise « 

Il a déclaré que le groupe d’action s’est engagé à s’opposer contre les coupures et des privatisations et aussi contre les propositions qui visent à «résoudre» la crise par « le racisme ». Il a également l’intention de se mettre en contact avec les mouvements similaires d’opposition présentés dans d’autres pays.

Note de la traductrice:  Depuis sa création en 2010 ce collectif de solidarité avec le peuple grec travaille cote à cote avec les mouvements sociaux en Grèce. Dans le cadre d’action commune une délégation va être envoyé à Athènes à mi-mars en vue de mieux organiser et de concrétiser les forme de cette solidarité.

Source:  http://www.guardian.co.uk/politics/2010/aug/04/tony-benn-coalition-cuts-campaign,  Traduit en français par Athanasia Bara

 

 

Ils ont longtemps fait peur, mais aujourd’hui ils ont de grandes chances d’êtreactivés dans le dossier grec. Les credit default swaps (CDS), ces produits financiers permettant de s’assurer contre la faillite d’un emprunteur, devraient êtredéclenchés.

Athènes a en effet décidé de faire jouer les « clauses d’actions collectives » (CAC) qui ont été intégrées de façon rétroactive dans les obligations hellènes de droit grec il y a une dizaine de jours. Ces clauses forceront, contre leur volonté, certains banquiers et autres assureurs à prendre leurs pertes sur les créances grecques qu’ils détiennent. Ce qui permettra de faire passer de 83,5 % à 95,7 % le taux de participation à la restructuration de la dette. Et mettra de fait fin au côté dit« volontaire » de la procédure.

Il reviendra à l’International Swaps and Derivatives Association (ISDA), regroupant plus de 800 utilisateurs de produits financiers dérivés, de dire si l’activation de ces CAC constitue ou non un « événement de crédit », selon le terme consacré, et donc déclenche ou pas les CDS. La décision devait être prise, vendredi en début d’après-midi, par un vote d’au moins douze voix au sein d’un comité de quinze membres de l’ISDA – des représentants de dix grandes banques européennes et américaines ainsi que de cinq fonds.

Jusqu’ici, l’ISDA a considéré que la restructuration grecque, qui n’était pas contrainte, ne constituait pas un événement de crédit. Parce qu’ils craignaient justement une activation des CDS, les bailleurs de fonds de la Grèce ont privilégié la procédure de restructuration « volontaire ».

« Personne n’a d’idée précise sur ce marché des CDS, qui les détient, s’il y a une grosse banque derrière les ayant émis », expliquait fin octobre 2011 un très haut responsable européen. Le spectre d’AIG, le géant de l’assurance américain contraint à la nationalisation en 2008 après avoir multiplié les ventes de CDS et soudain exsangue, était alors dans toutes les têtes.

« DES PERDANTS ET DES GAGNANTS »

Le marché des CDS est en effet assez opaque. Selon les chiffres de la chambre de compensation américaine, au 2 mars, la valeur nette des CDS sur la Grèce atteint 3,16 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros), des pertes amortissables par le système financier. Mais la valeur brute de tous les contrats, elle, atteint 68,9 milliards de dollars.

« Il y a eu ces derniers mois un gros travail de supervision coordonné par le régulateur européen de marchés, l’ESMA, et la quasi-totalité des superviseurs ont regardé la situation, explique une source proche des régulateurs. Il y aura des perdants et des gagnants, mais pas de faillite d’établissements. » Selon les chiffres de l’Autorité bancaire européenne (EBA), les pertes potentielles pour les établissements européens se limitaient, au 30 septembre 2011, à 610 millions d’euros.

Certains estiment même que le déclenchement des CDS sur la Grèce doitpermettre de sauver ce marché de l’assurance sur défaut, dont l’existence même était remise en cause jusqu’ici du fait de leur non-activation dans le cas grec. « On a plus à perdre à ne pas voir les CDS déclenchés que l’inverse, explique une source européenne. Il est très important que les investisseurs puissent se protéger afin qu’ils retournent durablement sur les dettes souveraines. »

Clément Lacombe

Cet article a été publié dans le monde du 9/3/2012

http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2012/03/09/le-declenchement-des-cds-ne-fait-plus-peur_1655416_1581613.html#ens_id=1508090

Ils ont longtemps fait peur, mais aujourd’hui ils ont de grandes chances d’êtreactivés dans le dossier grec. Les credit default swaps (CDS), ces produits financiers permettant de s’assurer contre la faillite d’un emprunteur, devraient êtredéclenchés.

Athènes a en effet décidé de faire jouer les « clauses d’actions collectives » (CAC) qui ont été intégrées de façon rétroactive dans les obligations hellènes de droit grec il y a une dizaine de jours. Ces clauses forceront, contre leur volonté, certains banquiers et autres assureurs à prendre leurs pertes sur les créances grecques qu’ils détiennent. Ce qui permettra de faire passer de 83,5 % à 95,7 % le taux de participation à la restructuration de la dette. Et mettra de fait fin au côté dit« volontaire » de la procédure.

Il reviendra à l’International Swaps and Derivatives Association (ISDA), regroupant plus de 800 utilisateurs de produits financiers dérivés, de dire si l’activation de ces CAC constitue ou non un « événement de crédit », selon le terme consacré, et donc déclenche ou pas les CDS. La décision devait être prise, vendredi en début d’après-midi, par un vote d’au moins douze voix au sein d’un comité de quinze membres de l’ISDA – des représentants de dix grandes banques européennes et américaines ainsi que de cinq fonds.

Jusqu’ici, l’ISDA a considéré que la restructuration grecque, qui n’était pas contrainte, ne constituait pas un événement de crédit. Parce qu’ils craignaient justement une activation des CDS, les bailleurs de fonds de la Grèce ont privilégié la procédure de restructuration « volontaire ».

« Personne n’a d’idée précise sur ce marché des CDS, qui les détient, s’il y a une grosse banque derrière les ayant émis », expliquait fin octobre 2011 un très haut responsable européen. Le spectre d’AIG, le géant de l’assurance américain contraint à la nationalisation en 2008 après avoir multiplié les ventes de CDS et soudain exsangue, était alors dans toutes les têtes.

« DES PERDANTS ET DES GAGNANTS »

Le marché des CDS est en effet assez opaque. Selon les chiffres de la chambre de compensation américaine, au 2 mars, la valeur nette des CDS sur la Grèce atteint 3,16 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros), des pertes amortissables par le système financier. Mais la valeur brute de tous les contrats, elle, atteint 68,9 milliards de dollars.

« Il y a eu ces derniers mois un gros travail de supervision coordonné par le régulateur européen de marchés, l’ESMA, et la quasi-totalité des superviseurs ont regardé la situation, explique une source proche des régulateurs. Il y aura des perdants et des gagnants, mais pas de faillite d’établissements. » Selon les chiffres de l’Autorité bancaire européenne (EBA), les pertes potentielles pour les établissements européens se limitaient, au 30 septembre 2011, à 610 millions d’euros.

Certains estiment même que le déclenchement des CDS sur la Grèce doitpermettre de sauver ce marché de l’assurance sur défaut, dont l’existence même était remise en cause jusqu’ici du fait de leur non-activation dans le cas grec. « On a plus à perdre à ne pas voir les CDS déclenchés que l’inverse, explique une source européenne. Il est très important que les investisseurs puissent se protéger afin qu’ils retournent durablement sur les dettes souveraines. »

Clément Lacombe

 

  Cet article a été publié dans le monde du 9/3/2012

http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2012/03/09/le-declenchement-des-cds-ne-fait-plus-peur_1655416_1581613.html#ens_id=1508090

  •  
  • L’association allemande de défense des petits actionnaires SDK a annoncé, vendredi 9 mars, qu’elle étudiait la possibilité de porter plainte contre la Grèce à cause de la volonté d’Athènes d’activer les clauses de restructuration forcée de sa dette.

« L’offre d’échange de dette de la Grèce est intéressante au plan financier, aussi pour les petits actionnaires.

 

Maintenant que le suspense de l’accord du secteur privé est terminé, et que les Etats de l’Eurozone ont approuvé le prêt de 130 milliards d’euros, la Grèce devrait en tout cas être en mesure de gérer son surendettement pour un certain temps. Cela ne veut pas dire que la remise sur rail de l’économie grecque est certaine.

Les commentaires d’économistes et d’investisseurs confirment que cette opération fait gagner du temps et que ce qui a été évité n’est pas un défaut, mais un défaut désordonné. Ce plan de sauvetage était absolument indispensable. Mais c’est le point de départ d’une longue route.

Deux nouveaux développements, depuis vendredi, soulèvent cependant des questions :

  • La Grèce vient d’actionner les Collective Action Clauses (CAC) forçant ainsi la conversion des obligations existantes soumises au droit grec. En clair, le mythe du défaut volontaire a vécu. Toutes les contorsions effectuées par la Grèce pour éviter ce cas n’auront servi a rien, et l’opération du secteur privé est devenue coercitive. Les agences de notation vont réduire encore la note grecque. Fich l’a réduite vendredi au niveau de restricted default.
  • L’International Swaps and Derivatives Association (ISDA) vient de confirmer que les 2,7 milliards d’euros de Credit Default Swaps qui garantissent ce montant d’obligations souveraines grecques devront payer environ 1,5 milliard d’euros pour couvrir la perte de 53,5 % résultant de la conversion des 172 milliards d’euros d’obligations soumises au droit grec. Les doutes sur la validité de ces assurances sont donc dissipés. Il s’agit donc d’un credit event qui implique le paiement des assureurs.

Vendredi, les cours de ces obligations étaient de l’ordre de 25%.Ce n’est que pas encore vraiment significatif. Par ailleurs, le cours des obligations grecques n’a pratiquement pas diminué depuis l’accord du 8 mars.

Dans ce contexte, une question importante se pose : à quelle valeur les banques devront-elles comptabiliser ces obligations ? Le taux d’intérêt  moyen des obligations à trente ans est de l’ordre de 4%.  Or, le rendement des obligations à trente ans émises par la Grèce oscille entre 16 et 17%. Il est donc certain que le négoce de ces obligations fera apparaître une perte substantielle par rapport à leur valeur nominale de 100%.

Deux cas de figure se présentent ici :

  • Si la banque décide que ces obligations font partie de ses activités de core banking ce qui signifie qu’elle va les garder pendant trente ans, elle peut les comptabiliser a 100%.
  • Si la banque décide que ces obligations font partie de son trading bookelles devront être  comptabilisées la valeur de marche. Or, sur base de l’évaluation des obligations, ce cours ne devrait pas excéder 30%. Dans cette hypothèse, a la perte de 53,5% sur les obligations anciennes, s’ajouterait une perte de l’ordre de 70% des 31.5% obtenus en obligations grecques. Cela voudrait dire que les banques devraient acter une perte de pres de 75%.

Sur base de ce raisonnement, l’impact sur le secteur privé de cette opération serait non pas de 100 milliards, mais de 150 milliards environ. Il reste donc des questions épineuses à régler et leur impact sur le secteur bancaire pourrait aggraver certaines institutions fragiles.

Source: http://finance.blog.lemonde.fr/2012/03/11/les-nouvelles-obligations-grecques-valent-moins-que-leur-valeur-nominale/

latribune.fr (source AFP)

Avec 20,7% de chômeurs au quatrième trimestre 2011 et 40 % de jeunes sans emploi, la Grèce établit de nouveau un triste record. En un trimestre, le taux de chômage a grimpé de 3 points.

Le taux de chômage en Grèce s’est aggravé au quatrième trimestre 2011, à 20,7% contre 14,2% un an plus tôt et 17,7% au trimestre précédent, a annoncé ce jeudi l’Autorité des statistiques grecques (Ase) selon laquelle près de 40% des jeunes sont sans emploi. L’envolée du chômage, amorcée début 2010 quand la débâcle financière du pays et la rigoureuse cure d’austérité ont creusé la récession, se confirme mois après mois avec un nombre de chômeurs qui dépasse désormais le million (1,025 million au quatrième trimestre 2011) dans un pays de onze millions d’habitants.

Plus de la moitié (54,5%) des sans-emploi rentre dans la catégorie des « chômeurs de longue durée », à la recherche d’un emploi depuis plus d’un an. La tranche d’âge des 15-29 ans est la plus sinistrée, avec un taux de chômage de 39,5% (44,9% pour les jeunes femmes) au quatrième trimestre, contre 28% un an plus tôt, a précisé l’Ase dans un communiqué. Les femmes continuent d’être plus frappées que les hommes, avec un taux de 24,5% (17,8% pour les hommes).

Un actif sur quatre est auto-entrepreneur

Les îles ioniennes et du sud-ouest de la mer Egée sont plus épargnés avec des taux respectifs de 13,9% et 11,9% tandis que le nord-ouest du pays, au-dessus de Salonique, est lanterne rouge régionale à 25%. Le taux de salariés en Grèce, à 63% de la population active (hors chômeurs), continue aussi « d’être plus bas que celui de la moyenne dans les pays-membres de l’Union européenne (UE), où ce taux s’élève à 80% », selon l’Esa. Les auto-entrepreneurs représentent 24% des actifs. La récession qui frappe la Grèce depuis 2008 s’est fortement accentuée fin 2011, avec une révision en baisse du PIB qui a plongé de 7,5% au quatrième trimestre contre de 7% initialement prévu.

source:http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120315trib000688442/le-taux-de-chomage-explose-en-grece.html